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L’aventurière Catherine Turgy de passage à Val-Morin

  • Publié le 27 feb 2023 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 3 minutes
Martin Dumont

C’est l’histoire de Catherine Turgy, une marcheuse de longue distance qui a usé 5 paires de souliers en parcourant en solo sur la Pacific Crest Trail en 2022. Son aventure fera l’objet d’une conférence qui aura lieu à Val-Morin le 15 mars prochain.
L’événement se déroulera au Parc régional Val-David/Val-Morin au chalet du secteur Far Hills. Au cours de la soirée, Catherine Turgy partagera son expérience de plus de 5 mois sur la Pacific Crest Trail qu’elle a parcourue à partir de la frontière mexicaine en longeant la côte jusqu’à la frontière canadienne. Elle abordera l’aspect pratique, mais aussi les trucs qui lui ont permis de persévérer pour atteindre son objectif et bien sûr partagera quelques anecdotes de voyage.

D’abord la course

Sportive de nature, c’est par le biais de la course à pied que Catherine Turgy prend goût à la randonnée longue distance. « C’est une période de ma vie où j’avais envie de ralentir. Un jour, je courais dans le bois en appréciant le paysage, je me suis dit ben voyons, ça ne mérite pas de courir. Je veux prendre le temps d’observer, je veux m’imprégner de ça », se souvient la randonneuse.

Ralentir

Tranquillement Catherine se familiarise avec la randonnée en allongeant à chacune de ses sorties, ses séjours en forêt. En 2020, elle fait 1535 km sur le Sentier national au Québec en caressant le rêve de quelque chose de plus grand. C’est sur un coup de tête qu’elle s’inscrit sur la liste pour obtenir l’autorisation de parcourir la Pacific Crest Trail. « Suite au film Wild, ça a explosé en popularité, j’ai été chanceuse d’avoir un permis », raconte-t-elle.

Catherine Turgy pu admirer une grande variété de paysages en 5 mois de randonnée. (Photo-Catherine Turgy)

Un mode de vie

On entend souvent dire que ce qui compte vraiment, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. Cet adage, Catherine y croit fermement. « Après un mois, je ne me sentais plus en voyage, c’était devenu un mode de vie. C’était comme vivre dans une réalité parallèle dans laquelle j’étais plus proche de ma vraie nature ».

Apprivoiser la solitude

Faisant d’abord ce voyage pour se retrouver face à elle-même, la marcheuse dit avoir appris beaucoup de la solitude. « La solitude n’est pas quelque chose dont on doit avoir peur. C’est quelque chose que l’on doit apprivoiser ».

Pourtant, en croisant de 5 à 10 randonneurs par jour, la route fournit à Catherine l’occasion de faire de belles rencontres. Elle remarque rapidement que l’aventure est un contexte favorable à la création de liens avec les gens. « On vit les mêmes épreuves, on a un but commun, on développe des liens très forts, très rapidement », raconte celle qui avoue avoir aussi vécu de fortes émotions, des moments de découragement qui l’ont mené à de grandes remises en question.

Un climat varié offre plusieurs défis aux randonneurs qui s’élancent sur la Pacific Crest Trail. (Photo-Catherine Turgy).

Un retour difficile

Elle confie que l’épreuve la plus difficile de son voyage fut son retour à la vie normale. « Tu vis complètement libre dans un milieu sauvage pendant presque 6 mois. Tu deviens hypersensible et c’est très dur de revenir à la vie en ville où on est hyperstimulés », remarque-t-elle.

« Les gens ne réalisent pas à quel point on a besoin de peu pour être heureux. Mais de vivre  si libre avec si peu nous fait réaliser à quel point on prend notre confort pour acquis. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre. J’encourage tout le monde à le faire », propose Catherine Turgy.

Quelques informations intéressantes sur le voyage de Catherine Turgy

  • Elle parcourait environ 29,4 km en moyenne tous les jours;
  • Les 4 groupes alimentaires du randonneur selon Catherine Turgy sont : les nouilles Ramen; le beurre d’arachides; le couscous et des barres Snickers.
  • Les animaux qui ont marqué son séjour : les nombreux moustiques en Oregon; les 4 ours noirs qu’elle a croisés et les serpents à sonnettes qu’elle a été surprise de voir dans l’État de Washington
  • Sa rencontre avec un « ange » surnommé Ghost fut la plus marquante. L’homme l’a accompagné à son point de départ près de la frontière du Mexique puis était à son point d’arrivée près de la frontière du Canada. Ce fut une belle façon pour Catherine de Boucler la boucle de son aventure.

Pour informations sur la conférence Du Rêve au Sentier : info@evenementstopchrono.net ou

Catherine et Ghost son ange-gardien. (Photo-Catherine Turgy).

 

 

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