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Documentaire: Michel Therrien partage son amour de l’environnement

  • Publié le 06 may 2024 (Mise à jour le 13 apr 2025)
  • Temps de lecture 4 minutes

Michel Therrien, bien connu pour ses propos sur la pêche et la chasse depuis des années dans divers médias, se lance maintenant dans la réalisation de documentaire sur l’environnement. Originaire de Rivière-Rouge, il raconte qu’il trempe dans le sujet depuis son enfance et que malgré tout, il en a appris beaucoup sur ce tournage dont le résultat est disponible sur Bell Fibe TV, sur la chaîne TV1.

La série de trois émissions, intitulée Au cœur des rivières, est tournée dans Lanaudière, notamment le long de la rivière L’Assomption, aussi sinueuse et remplie de surprises que la Rouge ou la Diable. Apostrophé par L’info, il se plie aux questions avec l’aisance et volubilité qu’on lui connaît. Alors comment naît ce projet?

« J’ai grandi à côté de la rivière Rouge et j’ai pêché dans les affluents de cette rivière. J’ai grandi dans les bassins versants et notre maison était située à l’embouchure d’un ruisseau qui se jetait dans la rivière. Il m’a donné des centaines de truites et la Rouge m’a procuré des années de bonheur, de baignade, de pêche, de canots et de campings. La famille Therrien avait aussi un terrain près de l’aréna. […] Jeune, j’ai carburé à ça, probablement entre 5 et 20 ans. Alors si tu me demandes aujourd’hui pourquoi j’ai fait ça, probablement qu’il faut retourner à l’époque du ‘tit cul avec une canne à pêche en morceau de bois alors que je pêchais avec les frères Charette et mon frère Carl-Éric. »

Nouveau tableau de chasse

C’est un nouveau tableau de chasse d’expériences quand on prend le temps de lire le générique des 3 émissions de 24 minutes. Le nom de Michel Therrien est presque partout.

« C’est une nouvelle expérience pour moi de donner une signature qui a un caractère qui vise la biodiversité et la sauvegarde du patrimoine aquatique. J’ai donné des conférences sur le sujet dans les Cégeps et des universités, mais, être animateur, auteur et réalisateur d’une série de cette nature, pour moi c’est une première. Et je sens que ça ne sera pas la dernière! », indique-t-il.

Il a appris de cette série : les rencontres avec les historiens, les géologues, etc., des gens qui, en entretien, se dirigent où tu le souhaites.

« J’ai rencontré des êtres humains magnifiques, intelligents et complètement concernés par la réalité de nos cours d’eau. Ils m’ont amené à rencontrer d’autres gens qui m’ont permis de mêler la chanson folklorique avec la recherche scientifique.

« Au final, j’ai regardé ça avec mon fils. Je lui ai dit que c’était pour lui que j’ai fait ça. » 

-Michel Therrien

Retour vers l’écriture ?

Avec le succès déjà palpable de la série, Michel Therrien souhaite revenir à l’écriture d’une autre série, ou saison jumelle ?

« Je suis déjà à l’écriture d’un scénario qui va dans le même sens, mais je parle de l’état de nos lacs au Québec. J’ai parlé des rivières en choisissant celle de L’Assomption pour la série, mais il faut aussi parler des lacs, notamment dans les Laurentides. Éventuellement, je veux parler de l’état de nos forêts. Le titre de la série Au cœur des rivières se prête bien pour une suite comme Au cœur des lacs et Au cœur des forêts ». 

La question, est-ce que l’on doit s’attendre à une 2e saison d’Au cœur des rivières? Les secondes s’égrènent avant que Michel Therrien ne réponde : « Peut-être pas, mais je l’ai en tête. »

Toucher les générations

La série étale le message d’un virage que l’on doit prendre, ne serait-ce que pour l’avenir de l’humain, des autres générations, actuelles ou futures. Pour Michel Therrien la question est d’actualité. Est-ce que les jeunes ont droit à ce bonheur? La réponse est donnée dans un extrait d’entretien avec une jeune spécialiste des plantes envahissantes au Lac-des-Français à l’extrémité nord de la Municipalité de Sainte-Marcelinne-de-Kildare, dans Lanaudière. 

La problématique de ces plantes, avec le réchauffement climatique et les embarcations qui se promènent partout, c’est que, même au parc national du Mont-Tremblant, il y a des préoccupations, car il y a des gens qui arrivent d’endroits qui ont cette même problématique. Cette problématique peut même passer par la terre requise pour refaire un pont, comme dans la municipalité de Saint-Côme. Dans la terre que l’on charrie, il y a des bactéries indésirables qui proviennent de terres agricoles, une sablière, et là l’être humain transporte des facteurs de contagion qui peuvent impacter la qualité de l’eau et la faune », ajoute-t-il.

Michel Therrien estime que l’homme est bombardé de défis comme le réchauffement de la planète, les érosions créées par la crue, souvent dans des moments de l’année auparavant inconcevable, et ce, partout sur la planète. Pour lui, les plans d’eau sont constamment mis au défi et c’est la biodiversité qui en écope.

Du copié-collé

Si Michel Therrien traite de la rivière L’Assomption dans sa série, c’est que pour lui elle est flanquée de similitudes avec la rivière Rouge. En écoutant ces gens qui lui parlaient, il aurait fermé les yeux pour se croire à Ferme-Neuve, Lac-Saguay, La Macaza ou Brébeuf, la seule différence qu’il y a entre les Laurentides et Lanaudière, c’est au niveau de l’agriculture massivement plus touchée à Lanaudière par les rivières Ouareau et L’Assomption et des tribus qui s’y jettent quand il y a de grosses pluies, l’étendage de purin, des érosions…  « Cette réalité est moins présente dans les Laurentides », conclut-il.

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