Lent retour du courant un peu partout

Hydro-Québec l’affirme: en termes de bris sur les équipements, le derecho est « la pire tempête depuis le verglas ». En fait, la dernière tempête fut l’une des plus importantes depuis 10 ans. Lentement, l’électricité revient et les gens se retroussent les manches.
Plus de 2000 personnes ont travaillé et travaillent toujours sur le terrain depuis le 21 mai pour rebrancher les gens au réseau. Des 550 000 abonnés qui étaient privés d’électricité au départ à travers le Québec, moins 1 % étaient encore privé de courant un peu plus d’une semaine plus tard. Pour la région des Laurentides située entre Labelle et Val-Morin seulement 1,6 % des clients n’étaient pas encore rebranchés en date du 30 mai. De ces résidents encore sans électricité depuis le début de la panne, ce sont ceux de Mont-Tremblant, Lac-Supérieur, Val-Morin, Val-David, Sainte-Adèle et Sainte-Margurite-du-Lac-Masson qui seraient les plus touchées.

Des installations à rebâtir

Dans les milieux boisés, la complexité des travaux de reconnexion serait attribuable au déracinement massif d’arbres qui auraient fortement endommagé les fils et les poteaux électriques. « Quand les arbres sont longs et massifs, ils peuvent faire plus de dommages sur le réseau que les branches […] Nos équipes de maîtrise de la végétation œuvrent à prévenir les coupures de courants occasionnés par les arbres en aménageant le terrain, mais avec des vents de plus de 130 km par endroit, cette situation était exceptionnelle», précise Marie-Annick Gariépy, conseillère des relations avec le milieu pour Hydro-Québec.

Hydro-Québec mentionne que, de plus de 800 poteaux on dû être replantés. « C’est du jamais vu !», soutient-elle.

Déploiement de ressources

Pour aider les équipes d’Hydro-Québec sur le terrain, la société d’État a fait appel à des équipes d’autres localités comme Hydro Joliette et Hydro Sherbrooke ou même du Nouveau-Brunswick pour accélérer la reconstruction du réseau. De plus, des entrepreneurs ont été sollicités pour faciliter le plantage de poteaux et plus de 120 équipes d’arboriculteurs travaillent à la sécurisation et au nettoyage des installations.

Municipalités et citoyens

Mme Gariépy rappelle toutefois rappeler qu’en raison des risques, et à moins d’urgence, ce n’est pas le rôle des municipalités ou des citoyens de nettoyer les arbres et les branches à proximité des fils électriques. « Il ne faut jamais tenir pour acquis qu’un fils est « mort» parce qu’il est au sol ou débranché […] pour plus de sécurité, les gens doivent rester à plus de 3 mètres des fils électriques, et ce en tout temps. », précise la porte-parole.

On propose à la population de consulter le site : https://pannes.hydroquebec.com/pannes/ pour obtenir les derniers renseignements sur la situation dans son secteur.